Noémie L.
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Cette clinique suivait mon chien de 3 ans depuis tout petit. Depuis presque 2ans, les consultations ont été nombreuses, toujours pour le même motif : troubles digestifs à répétition (vomissements et diarrhées). Les consultations étaient toujours les mêmes : examen clinique, prescription de nombreux médicaments, conclusion « c’est un chien sensible il faut faire avec ». Le temps passe, les crises sont de plus en plus fréquentes. La vétérinaire commence à prendre son cas un peu plus au sérieux, mais sans déployer les moyens de diagnostic adaptés. Des croquettes hypoallergéniques sont prescrites, les crises se calment quelques mois mais s’emballent de nouveau très vite. Il y a maintenant 3 mois, j’ai été confronté à une expérience que je croyais impensable. Mon chien fait une crise très grave qui m’oblige à l’emmener en consultation d’urgence. La vétérinaire qui nous a accueilli ne connaissait pas son cas. Je lui explique son passif, elle l’examine puis fait une radio. A la radio elle voit des bulles d’air qui pourraient être signe d’une occlusion intestinale, mais aucun corps étranger. Je laisse mon chien à la clinique pour qu’il soit perfusé et que des examens complémentaires soit fait le lendemain. Les examens du lendemain révèlent un transit arrêté et sont en faveur d’une occlusion intestinale. Cependant, toujours AUCUN corps étranger aux radios. Pourquoi ne pas orienter vers une échographie en examen complémentaire ? Non, allons ouvrir le ventre de l’animal. Pas de bol, à l’opération, AUCUN corps étranger. Mais, un ganglion énorme qui comprimait les intestins et qui empêchait donc le contenu de passer. Une simple échographie aurait donc suffi pour voir qu’il y avait ce ganglion très inflammé là où le transit bloquait. Bref, je fais abstraction car le problème majeur est « résolu » : mon chien est en vie, une solution est trouvée pour gérer le problème. Arrive le jour où je le récupère, pleine de questions et d’inquiétudes à l’esprit. Naïve, je pensais arriver et voir un véto qui allait me proposer un suivi poussé. PAS DU TOUT. Je suis accueillie par une ASV (très gentille) mais qui n’est pas capable de répondre à mes interrogations. Elle fait des allés retours vers le vétérinaire qui est dans son bureau juste derrière, et donc que j’entends. A ce moment précis, je me demande si je ne suis pas dans une caméra cachée de François l’embrouille. Au bout de 5 longues minutes celui-ci vient me voir. Il m’explique que c’est un chien sensible, qu’il faut seulement faire attention à ce qu’il ingère car c’est très certainement un bout de peluche qu’il a avalé et qui l’a irrité. Je lui redis que mon chien a un passif, d’où mes grosses inquiétudes et le besoin d’avoir plus de réponses sur ce qu’il peut avoir. Non, c’est un chien sensible, c’est tout, et d’ailleurs le ganglion ne pourra pas être surveillé car ce n’est pas possible de le voir à l’échographie. J’abandonne l’idée de discuter et me met en tête d’aller faire poser le diagnostic ailleurs. Je demande alors à l’ASV un compte rendu opératoire, tout le suivi etc. Elle me répond « Nous ne faisons pas de compte rendu post opératoire ». Les bras m’en tombe. Voyant mon insatisfaction elle me dit qu’elle demandera au véto d’en faire un, que je reçois les jours qui suivent. Total de l’aventure : 1050 euros. Aujourd’hui, après des examens poussés dans une autre clinique vétérinaire (dont échographie des ganglions et des organes digestifs, endoscopies et biopsies), une MICI (Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin) est diagnostiquée à mon chien. Un mois seulement pour avoir : une vraie prise ne charge, poser un diagnostic et pour une proposition de traitement adapté. J’ai donc perdu plus d’un an, beaucoup d’argent et beaucoup d’heures de sommeil à consulter chez la clinique Voltaire. Je déconseille fortement cette clinique pour des cas plus complexes que des vaccins. Pour conclure, j’aimerai dire que référer à plus compétent éviterai peut-être la perte de clients ainsi que la réputation de l’établissement.
